Pourquoi Le Mans compte sur la classe LMDh

Pourquoi Le Mans compte sur la classe LMDh

24H du Mans



Pourquoi Le Mans compte sur la classe LMDh

(RacingNews.fr) – En 2024, Alpine reviendra aux 24 heures du Mans et au championnat du monde d’endurance (WEC) avec un véritable programme d’usine. Aux côtés de Ferrari, la marque sportive Renault sera alors le deuxième constructeur à ce jour à être actif à la fois en Formule 1 et en WEC.

La voiture de course d’Alpine aux 24 heures du Mans 2021
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Cependant, alors que Ferrari développera une hypercar pur-sang (LMH), Alpine, comme Porsche, Audi ou BMW, misera sur la classe LMDh, qui peut s’appuyer sur le châssis de l’un des quatre constructeurs LMP2 (Oreca, Ligier, Dallara et Multimatic) et utilise un système hybride unifié.

La décision d’Alpine d’opter pour la classe LMDh, plus rentable mais techniquement limitée, a été prise principalement d’un point de vue économique.  » Ce qui est intéressant avec le LMH, c’est la liberté technique qui met en avant la recherche de la performance absolue. C’est également le cas en Formule 1″, a déclaré Laurent Rossi, PDG d’Alpine, cité par « Endurance-Info ».

« Toutefois, un projet LMH nécessite davantage de ressources financières, tandis que le LMDh permet de récupérer l’investissement », a ajouté M. Rossi. Un programme parallèle avec la Formule 1 et le LMH n’aurait pas été financièrement viable pour Alpine.

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« Sans LMDh, nous n’aurions pas pu continuer l’aventure, car il n’est plus possible de dépenser plusieurs centaines de millions d’euros. Les sommes étaient déraisonnables pour tout le monde », dit Rossi. « LMDh rend la classe de première accessible à tous ».

Contrairement à des constructeurs comme BMW, qui ont déjà décidé de s’impliquer dans la série nord-américaine IMSA aux côtés du Mans et du WEC, Alpine n’a pas encore jeté son dévolu sur ce marché. « Alpine veut être compétitif dans le WEC et au Mans », précise Rossi.

D’un point de vue marketing, la mise en service d’une voiture de course Alpine aux États-Unis n’aurait pas beaucoup de sens, car les voitures de route de la marque ne sont pas vendues dans ce pays. Serait-il possible d’y utiliser les voitures sous le logo d’une autre marque du groupe Renault ?

« C’est une bonne question, même si elle ne fait pas partie des considérations commerciales pour le moment », déclare M. Rossi. « Nous avons l’ambition de gagner des clients. Si une équipe le souhaite, ce ne sera pas un problème de faire rouler une Alpine en IMSA. Plus vite nous aurons des clients, plus vite nous pourrons rentabiliser le programme. »

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