L'ACO annonce des projets AoP et hybrides

L’ACO annonce des projets AoP et hybrides

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L'ACO annonce des projets AoP et hybrides

(RacingNews.fr) – Pour l’arrivée des nouveaux bolides LMP2 en 2025, les régulateurs ont imaginé quelque chose de nouveau : comme l’a annoncé Pierre Fillon, le président de l’Automobile Club de l’Ouest (ACO), à l’approche des 24 Heures du Mans 2022, il y aura désormais ce qu’on appelle une AoP pour la petite catégorie de prototypes.

Le visage de la catégorie LMP2 va changer à moyen terme
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Derrière ce sigle se cache l’expression « Adjustment of Performance ». Il s’agit d’un ajustement de performance similaire à la Balance of Performance (BoP) dans les catégories GT et Hypercar. Mais « ce n’est pas la Balance of Performance », précise Fillon.

Le président de l’ACO a également dévoilé les premières conditions générales du processus AoP : « Deux fois par an, nous allons vérifier les performances et certains paramètres du châssis ». Mais aucun autre détail n’a encore été fixé à l’heure actuelle.

La LMP2 de Dallara (devant) était présente pour la dernière fois au Mans en 2020 Zoom

Il est cependant clair que quelque chose doit se passer à cet égard. La domination d’Oreca a été trop forte ces dernières années, on a même souvent parlé de la coupe de marque Oreca pour la catégorie LMP2. Cette domination se reflète également dans la grille de départ du Mans de cette année : 26 des 27 LMP2 inscrites sont des Oreca.

La future génération de bolides LMP2 devrait courir sur les circuits du monde entier de 2025 à 2030. Les constructeurs de châssis sélectionnés sont à nouveau Dallara, Ligier, Multimatic et Oreca. Le processus AoP doit garantir qu’ils agissent sur un pied d’égalité.

L’ACO prévoit une classe LMP2 avec système hybride

Le fait de continuer avec les quatre constructeurs actuels n’est pas sans arrière-pensée. En effet, les prototypes LMDh sont déjà dérivés des futurs bolides LMP2. Cette approche vise à réduire les coûts et les émissions de CO2.

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Et il se passe encore quelque chose dans la classe plus petite des prototypes : « Les voitures seront capables à long terme de devenir hybrides », annonce Fillon lors de la conférence de presse annuelle de l’ACO le vendredi du Mans. Il se passe donc aussi quelque chose du côté des moteurs dans la catégorie, on suit un chemin similaire à celui de la classe LMDh.

Là, l’utilisation d’un hybride monobloc est obligatoire, il provient de la maison Bosch. En outre, pour des raisons de coûts, la classe LMDh doit utiliser une boîte de vitesses unique de Xtrac et une batterie unique de Williams.

Une voie que la classe LMP2 pourrait également emprunter. Pour l’instant, on ne sait pas encore quelle sera la puissance du système hybride LMP2, qui le fournira et quand il sera introduit. Il n’y a pas non plus d’informations sur le fournisseur du moteur. Actuellement, c’est un moteur V8 de 4,2 litres de Gibson Technologies qui équipe les prototypes LMP2.

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