(RacingNews.fr) – « Normalement, en tant que futur professionnel ou [vollwertiger] pro, c’est le plus rapide sur la voiture. Alors, au moins, mon intérêt a toujours été de rendre mon deuxième pilote plus rapide », explique Laurents Hörr à RacingNews.fr à propos de son activité de coach de pilote, qu’il exerce en parallèle de son existence de pilote de course.
© Erik Junius
Laurents Hörr donne un coup de main aux talents et aux gentlemen drivers
Zoom
D’autres gentlemen-pilotes et talents avec lesquels il ne court pas font également partie de ses élèves. « Cela va de pair depuis très longtemps avec ce que j’ai toujours fait, car le sport des prototypes est fortement basé sur les gentlemen drivers », explique Hörr, qui déplace des prototypes dans le monde entier.
Lorsqu’il coache un coéquipier, il bénéficie lui aussi de l’effet d’apprentissage du gentleman driver : « Si je le fais aller plus vite grâce aux connaissances que j’ai, c’est aussi mieux pour moi. C’est ainsi que cela s’est développé très tôt ». Le coaching de coureurs a un attrait particulier pour Hörr, notamment parce que c’est « autre chose » que de faire soi-même une course.
Laurents Hörr : « J’ai toujours cherché autre chose
« Mais ces dernières années, sur le circuit, il y a toujours eu pour moi du pilotage et du coaching. Il n’y a jamais eu que du pilotage et je n’ai jamais regardé que moi, j’ai toujours regardé l’autre pilote. C’est pourquoi c’est quelque chose de totalement normal pour moi ».
Outre les gentlemen drivers, Hörr s’occupe également de la relève, qui peut profiter de son expérience, bien que le pilote de course de Gerlingen n’ait lui-même que 25 ans. « Il y a une différence. Il faut vraiment y réfléchir avant. Il s’agit avant tout de l’expérience préalable ».
ELMS 2021 : la rétrospective de la saison
Alors que les pilotes plus âgés arrivent généralement chez lui avec peu de connaissances, les jeunes pilotes ont en général plus souvent acquis une « expérience des limites ». « Avec les jeunes pilotes, on peut alors travailler sur des choses mineures, alors que la plupart du temps, avec les gentlemen drivers, on s’attaque à des choses basiques pour les rendre plus rapides, mais souvent aussi plus sûres ».
Travail de détail avec les jeunes talents
« C’est par exemple quelque chose que je fais beaucoup cette année avec mon gentleman driver en Le Mans Cup ». Il ne s’agit pas d’améliorer les temps au tour, mais d’améliorer la régularité.
Un concept individuel doit être développé pour chaque pilote : « Il faut y réfléchir au préalable et apprendre à connaître un peu le pilote. Certains pilotes sont plus à l’aise pour recevoir des informations, d’autres un peu moins », explique Hörr à propos de son quotidien de coach.
« Ce sont des défis très différents, où il faut s’adapter un peu. En fait, c’est ce qui rend le travail un peu passionnant et intéressant ».