Adieu le problème des freins : Glickenhaus propose une solution inhabituelle

Adieu le problème des freins : Glickenhaus propose une solution inhabituelle

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Adieu le problème des freins : Glickenhaus propose une solution inhabituelle

(RacingNews.fr) – « Nous aurions pu gagner la course sans changer les freins. » – Cette réalisation est encourageante pour l’équipe de Glickenhaus en vue des 24 heures du Mans. James « Jim » Glickenhaus déclare à « RacingNews.fr » qu’une solution a été trouvée pour les 24 Heures du Mans. Cependant, dans un endroit qui n’a rien à voir avec le frein.

La Glickenhaus 007 LMH était toujours aux prises avec une forte usure des freins à Monza.
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« Nous avons fait un meilleur travail pour isoler l’échappement des freins arrière. Cela nous permet d’utiliser moins de freins sur l’essieu avant et de les faire durer plus longtemps », explique-t-il.

La Glickenhaus #709 (Dumas/Mailleux/Westbrook) a dû rentrer au stand pour un changement de freins aux 6 Heures de Monza peu après avoir pris la tête de la Toyota #7 (Conway/Kobayashi/Lopez). Ce dernier avait dû auparavant procéder à une réinitialisation.

Mais pourquoi la Glickenhaus 007 LMH a-t-elle dû subir un changement de frein avant en premier lieu ? Après tout, la voiture avait été mise à l’épreuve lors des essais de pré-saison à Monza.

Photos : Essai des 24h du Mans 2021

Glickenhaus déclare que la situation a été une surprise : « Nous ne nous attendions pas à user les freins aussi rapidement. C’était… [bei den Testfahrten] pas un problème. Mais là-bas, les températures étaient aussi beaucoup plus basses, ce qui fait une grande différence. »

La température de l’air était de 30 à 32 degrés pendant la course, ce qui est normal pour les conditions italiennes en juillet. Les tests du 007 LMH ont eu lieu au début du mois de mars. Les températures atteignent à peine 20 degrés à cette époque de l’année, même dans le nord de l’Italie.

Glickenhaus met la pression sur les fournisseurs

Au départ, la Scuderia Cameron Glickenhaus a pensé à augmenter l’alimentation en air frais des freins avant. Le fait que la voiture soit déjà homologuée n’est pas le problème.

« Nous ne pouvons pas changer l’aérodynamisme extérieur, mais nous pouvons changer les tubes à l’intérieur de la voiture. Il serait possible d’améliorer l’étanchéité afin de réduire les pertes de flux d’air », explique l’homme de 71 ans. Aujourd’hui, la décision a été prise d’opter pour une solution différente.

Cependant, il met également la pression sur le fournisseur de freins actuel, AP Racing : « Nous avons le sentiment que d’autres fournisseurs de freins, notamment ceux de la Formule 1, peuvent construire un meilleur frein pour nous. D’ici l’année prochaine, nous aurons certainement résolu le problème. Même Toyota semble avoir des problèmes de freins. Le problème est simplement que ces voitures sont à la fois rapides et lourdes. »

La bonne nouvelle pour Glickenhaus est qu’il y a des lignes droites beaucoup plus longues entre les points de freinage dur au Circuit de la Sarthe qu’à l’Autodromo Nazionale di Monza. Les freins peuvent donc refroidir plus longtemps. Dans les sections sinueuses, il n’y a pas de points de freinage trop durs. Au Bahreïn, les freins seraient à nouveau plus sollicités, mais Glickenhaus ne veut de toute façon pas y concourir.

L’amélioration de la forme de Glickenhaus était évidente à Monza et lors de la journée d’essai au Mans. Peu avant le changement de freins, Romain Dumas a même brièvement pris la tête lorsque la Toyota n°7 a dû faire son reset. D’ailleurs, le Français n’était pas du tout conscient de sa chance à ce moment-là. En fait, il n’était même pas sûr d’être devant l’Alpine.

« Nous aurions gagné si nous n’avions pas dû changer les freins », a déclaré James Glickenhaus. « C’est incroyable que nous ayons pu mettre autant de pression sur Toyota. Je pense que cela a surpris tout le monde – le WEC, Toyota et les autres équipes y compris. »

Toyota se réjouit de la nouvelle concurrence

Le directeur technique de Toyota, Pascal Vasselon, est heureux de cette lutte serrée : « C’est une bonne nouvelle pour eux et pour la série de courses. Ce ne serait pas excitant s’il y avait deux ou trois secondes entre nous. Il devrait y avoir une course où plusieurs voitures peuvent aller à un rythme similaire. Trois voitures différentes en une seconde, c’est parfait. »

Olivier Pla, qui a réalisé le meilleur temps, déclare : « Nous avons attaqué à fond et nous n’avions rien à perdre. Nous avons été surpris par l’équilibre de la voiture au début. J’ai eu un bon feeling dès le premier tour. C’est bien de commencer la semaine du Mans comme ça. Nous avons continué à améliorer la voiture tout au long de la journée sans regarder les autres. Parce qu’on trouvait toujours du temps. »

Cependant, la Toyota n°7 a renoncé à une simulation de qualification avec des pneus neufs en fin de journée. Cela reste donc passionnant.

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