Frijns s'étonne de l'avance des LMP2 à Spa : "Je m'attendais à ce qu'ils reviennent".

Frijns s’étonne de l’avance des LMP2 à Spa : « Je m’attendais à ce qu’ils reviennent ».

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Frijns s'étonne de l'avance des LMP2 à Spa : "Je m'attendais à ce qu'ils reviennent".

(RacingNews.fr) – Dans le chaos de la pluie belge, l’équipe WRT était sur le point de faire sensation : une victoire au classement général d’une voiture LMP2 était dans l’air aux 6 heures de Spa-Francorchamps. Du moins, c’était le cas jusqu’à ce que la piste s’assèche dans le dernier tiers de la course.

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Pendant la course, les conditions sur le grand huit ardennais ont été si défavorables que les accidents ont été étonnamment nombreux. Résultat : trois abandons, six safety-car et cinq full-course yellow, et une course qui n’a ainsi pas pu trouver son rythme de croisière.

Et au milieu de tout cela, la WRT-Oreca #31 (Gelael/Frijns/Rast) qui, grâce à un poker pneumatique (lors d’une interruption, ils ont monté des pneus pluie, contrairement à leurs concurrents), a pris temporairement la tête de la course et a même pu se détacher des hypercars, en fait plus fortes. Une fois de plus, Robin Frijns s’en est étonné après coup.

« J’étais en tête et j’avais une vue dégagée, mais je m’attendais quand même à ce que les hypercars reviennent après quelques tours. Mais ils ne l’ont pas fait, alors j’ai pu continuer à prendre de l’avance », a déclaré Frijns à ‘Sportscar365’ en se frottant les yeux d’étonnement.

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Comme l’a expliqué le directeur technique de Toyota, Pascal Vasselon, ce phénomène s’explique par les caractéristiques différentes des voitures. Le bolide LMP2 d’Oreca n’a pas seulement moins de puissance que l’hypercar Toyota, mais aussi plus d’appui et est plus léger. De ce fait, le bolide se comporte plus facilement dans des conditions difficiles.

Robin Frijns n’a pas spéculé sur une victoire au général à Spa

Mais : « Quand le temps a commencé à sécher, on a vu que nous n’avions aucune chance de nous battre contre les hypercars. À la fin de la journée, c’est simplement une autre catégorie ». Malgré les kilomètres de leadership, Frijns n’a malgré tout jamais spéculé sur une éventuelle victoire au classement général.

« Je ne comptais pas sur quoi que ce soit [in Sachen Wetter] « , dit le Néerlandais. « Mais j’espérais qu’il n’y aurait pas trop d’eau sur la piste, car ce serait tout simplement trop risqué. Nous avons eu de l’aquaplaning, et c’est trop dangereux. C’est pourquoi j’étais assez content qu’il y ait des drapeaux rouges, parce que ce n’était tout simplement pas sûr de continuer ».

Le trio WRT de la voiture #31 a finalement terminé à la troisième place du classement général, derrière la Toyota #7 (Conway/Kobayashi/Lopez) et l’Alpine #36 (Negrao/Lapierre/Vaxiviere), avec un retard de 1:06.185, et a donc logiquement remporté la catégorie LMP2. Mais les choses se sont gâtées dans la phase finale.

Son coéquipier René Rast a été impliqué dans une collision avec l’Oreca Ultimate #35 (J. Lahaye/M. Lahaye/Heriau), où il a endommagé sa voiture. « Je n’ai pas pu l’éviter. J’étais à fond sur les freins, j’ai bloqué, mais je ne pouvais pas me déporter à gauche ou à droite, alors je l’ai percuté », raconte Rast.

« Malheureusement, cela a cassé l’éclat et le nez de la voiture. J’ai ensuite ressenti de fortes vibrations et beaucoup de sous-virage. Heureusement, il ne nous restait que cinq minutes au chrono, donc nous sommes simplement restés dehors et avons gagné la course ». Coup de chance dans la malchance donc pour WRT, après que les dieux de la météo aient encore empêché un coup LMP2.

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