(RacingNews.fr) – Sergio Perez dit avoir abordé les qualifications du Grand Prix d’Italie de Formule 1 « pratiquement à l’aveugle », après un accident lors de la deuxième séance d’essais vendredi qui a limité sa préparation.
Le Mexicain a terminé cinquième en Q1 et quatrième en Q2, avant de terminer cinquième de la dernière séance, où il a lutté tout du long pour suivre le rythme de son coéquipier Max Verstappen.
Deuxième test de la répartition alternative des pneus de Pirelli, avec moins de trains de pneus et l’utilisation obligatoire de pneus durs, médiums et tendres lors des trois séances de qualification, Monza a été difficile pour tous les pilotes.
Perez s’est toutefois compliqué la vie en se retournant dans les piles de pneus dans la Parabolica lors de la deuxième séance d’essais libres, ce qui lui a fait manquer quelques tours décisifs en fin de séance.
Cela s’est également répercuté sur la troisième séance d’essais, au cours de laquelle il n’a pu effectuer que quelques tours. Après une fuite d’huile qui a interrompu sa séance, il a dû changer de groupe propulseur, l’équipe ayant eu recours à un exemplaire déjà en service pour les qualifications.
« Pas une journée idéale »
Perez souligne qu’il est heureux d’avoir sauvé la cinquième place : « Oui, si l’on considère que j’ai manqué la troisième séance d’essais, que j’ai essentiellement roulé à l’aveugle et que je n’ai pas mis de pneus neufs aujourd’hui avant les qualifications, ce n’était pas une journée idéale », dit-il. « Mais c’est comme ça ».
« Si l’on considère à quel point les écarts étaient serrés, notre préparation n’était pas idéale. Hier, nous avions un bon rythme. Je pense que ça avait l’air bien hier, mais malheureusement nous n’avons pas pu montrer ce dont nous étions capables aujourd’hui », a déclaré le Mexicain.
Perez nie que l’accident ait été un revers, en dehors de l’impact sur le temps de piste : « Non, pas vraiment », dit-il. « Ce sont des choses qui peuvent arriver. Cela ne nous a gênés que dans la mesure où nous avons eu des problèmes avec la voiture ce matin ».
« Et malheureusement, nous avons aussi eu des problèmes avec le moteur et nous avons dû le changer. C’était un peu trop », regrette-t-il.
Il reconnaît qu’il n’est pas facile d’optimiser la voiture pour les trois pneus utilisés en qualifications : « C’est assez délicat, surtout si vous avez un problème comme celui que j’ai eu, vous roulez complètement à l’aveugle et la première fois que vous utilisez les pneus tendres, c’est en Q3 et vous avez toujours un coup de retard ».
En tête dès le départ ?
Perez espère éviter les problèmes dès le premier tour : « Plus on est devant, mieux c’est », dit-il. « Je suis sur la troisième ligne, j’espère donc pouvoir passer en deuxième ».
« Je ne veux pas faire tout le chemin vers l’avant, mais bien sûr je veux gagner quelques positions et j’espère que nous pourrons le faire demain », dit-il à propos de ses ambitions pour le premier tour.
« Demain, il sera crucial pour nous de rester dans le peloton, de ne pas perdre de temps de course et de ne pas solliciter les pneus plus que nécessaire ».
Mais il est intéressant de noter qu’il rejette l’affirmation selon laquelle Ferrari n’aurait pas le rythme de course nécessaire pour se battre dimanche : « Nous n’avons pas encore vu cela. Mais nous verrons demain. La course sera longue ».
