(RacingNews.fr) – Charles Leclerc a semé la confusion dans l’esprit des téléspectateurs lors du sprint de la F1 à Bakou avec un message radio. « Fuck, there was a cut », a-t-il (prétendument) déclaré alors qu’il était en tête devant Sergio Perez pendant la phase de safety car.
Une radio des stands, transcrite exactement de la même manière, a été diffusée dans un insert TV officiel. Les commentateurs et les fans se sont alors interrogés : y a-t-il des ratés dans le moteur de la Ferrari ? Y a-t-il un risque de panne ?
L’affaire était pourtant très différente. Car ce que Leclerc a réellement dit, c’est : « Fuck, there was a cat ». Ce n’était donc pas une panne de moteur, mais un chat !
Lors de la conférence de presse de la FIA après la course, on a demandé à Leclerc ce qu’il en était de ce « cut » et si les ratés s’étaient éventuellement reproduits par la suite. Ce qui ne lui a coûté qu’un sourire : « Absolument pas. J’ai dit ‘Cat’ (« chat » ; ndlr) – et c’est tout à fait différent ! »
Il explique : « Il y avait soudain un chat au milieu de la route et le safety-car a dû freiner. Mais j’étais peut-être le seul à l’avoir vu ».
Bernd Mayländer, dans le Safety-Car, a dû lever brusquement le pied de l’accélérateur entre le virage 1 et le virage 2 pour sauver la vie de l’animal qui s’enfuyait vers le bord droit de la piste. Leclerc a tout juste pu le voir ; Perez derrière lui était déjà trop loin pour cela, comme le montrent les enregistrements des caméras embarquées.
« Je ne l’ai pas vu », rit le Mexicain, qui suggère : « Peut-être que Max pourrait adopter le chat tout de suite ! »
Finalement, la situation n’était « pas si grave », relativise Leclerc. Et l’agitation autour de son message radio totalement inutile.
Il est intéressant de noter que l’ingénieur de Ferrari n’a pas du tout réagi à ce message radio ambigu. Il a seulement dit à Leclerc que la voiture de sécurité allait entrer et que la course continuerait ensuite. Ni ‘cut’ ni ‘cat’ n’ont été discutés plus en détail.
Leclerc a perdu peu après son avance au profit de Perez et a finalement terminé le sprint de F1 du Grand Prix d’Azerbaïdjan à Bakou en deuxième position. En partie parce que ses pneus se sont fortement dégradés vers la fin de la distance.
Mais cela n’avait rien à voir avec le chat sauvé …