Suite à la décision de la Formule 1 de révéler mardi les images de la caméra orientée vers l’avant de la voiture de Verstappen, auxquelles les commissaires n’ont pas eu accès lorsqu’ils ont décidé de ne pas enquêter sur le pilote Red Bull qui a semblé sortir son rival Mercedes Hamilton de la piste d’Interlagos pendant leur bataille pour la tête au virage 4, Mercedes a demandé un droit de regard.
Un représentant de Mercedes doit se présenter à la FIA par vidéoconférence à 17h00 heure locale le jeudi 18 novembre, conformément à un document des commissaires émis mercredi avant le Grand Prix inaugural du Qatar.
La FIA a déclaré que l’audience doit déterminer si Mercedes a le droit de revoir le cas, ce qui dépendrait de la présentation « d’un nouvel élément significatif et pertinent qui n’était pas disponible pour les parties demandant la révision au moment de la décision concernée ».
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La technologie actuelle de la F1 ne limite qu’un seul direct de chaque voiture et, au moment de l’incident, la Red Bull de Verstappen diffusait son direct arrière à bord. Les images de la caméra frontale de l’incident, qui s’est produit au 48e tour, n’ont pu être téléchargées qu’après la course et ont finalement été rendues publiques par la F1 mardi.
Hamilton a ensuite dépassé Verstappen pour remporter la course, réussissant à se remettre d’une pénalité de cinq places sur la grille de départ pour un changement de moteur et une exclusion de la séance de qualification du vendredi.
La décision de Mercedes d’aller de l’avant avec un droit de révision survient après que le patron de Mercedes, Toto Wolff, ait admis après la course du Brésil que son équipe poursuivra une nouvelle attitude dure.
Après avoir été frustré par la décision de la FIA d’exclure Hamilton des qualifications pour une infraction au DRS, il a déclaré qu’il était « risible » que Verstappen ne fasse pas l’objet d’une enquête.
Hamilton a survécu à l’escarmouche pour dépasser Verstappen et remporter la victoire au Brésil.
Photo par : Steve Etherington / Motorsport Images
« Je pense que nous avons reçu beaucoup, beaucoup de coups de poing ce week-end avec des décisions qui auraient pu basculer d’un côté ou de l’autre, contre nous ou pour nous », a-t-il déclaré.
« Quand les décisions sont toujours en votre défaveur, c’est quelque chose qui me met en colère, et je défendrai mon équipe, mes pilotes, quoi qu’il arrive.
« J’ai toujours été très diplomatique dans ma façon de discuter des choses. Mais la diplomatie a pris fin aujourd’hui. »
Si la FIA accepte que Verstappen a enfreint les règles sportives avec sa conduite, alors il est possible qu’elle prononce une pénalité en temps pour la course du Brésil ou qu’elle impose une descente de grille pour la prochaine épreuve au Qatar.
