Les coureurs feraient aussi 40 courses par an

Les coureurs feraient aussi 40 courses par an

Formule 1


(RacingNews.fr) – Cette année, la Formule 1 s’apprête à vivre la plus grande saison de son histoire. 23 courses sont prévues entre la mi-mars et la mi-novembre, sur une période de huit mois seulement. La catégorie reine en demande-t-elle trop à son personnel ? Le CEO d’Alpine, Laurent Rossi, explique qu’on ne peut pas le dire de manière générale.

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« C’est beaucoup », dit Rossi, qui pense surtout aux mécaniciens. « En même temps, c’est génial pour le sport et les pilotes adorent ça. Si on leur proposait 40 courses, ils en feraient probablement 40 par an. Si elle ne [an der Strecke] ils sont, ils font de toute façon leur kart ou autre chose », rappelle-t-il.

Il s’agit toutefois de trouver un calendrier de Formule 1 qui soit « durable » pour tous les collaborateurs de la catégorie reine, selon Rossi. Selon lui, avec 23 courses, on a donc atteint « le maximum » de ce qui est acceptable. « Moins nous avons de doubles et de triples têtes, mieux c’est », ajoute le CEO d’Alpine.


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Sur le fond, Rossi n’a d’ailleurs aucun problème avec le fait que de plus en plus de nouveaux circuits s’inscrivent au calendrier. « Personnellement, je trouve que cela place la barre très haut en termes d’infrastructures », dit-il en expliquant que les nouveaux circuits modernes font paraître les anciens « un peu vieux et miteux ».

« C’est génial d’être à Spa, Monza et Silverstone. J’aime beaucoup ces courses », précise-t-il. Mais en même temps, les nouveaux circuits, comme celui de Miami par exemple, sont une motivation pour les cours historiques de « ne pas se reposer sur leurs lauriers » et de risquer ainsi de perdre éventuellement leur place dans le calendrier.

Et même en dehors de la planification du calendrier, Rossi salue les récents développements de la Formule 1. Par exemple, les courses de sprint sont « un pas dans la bonne direction, car elles améliorent un peu le spectacle », estime Rossi, qui déclare également : « Le plafonnement du budget est la meilleure chose qui soit arrivée au sport ».

« Parce que sinon, beaucoup de gens auraient déjà abandonné en disant : ‘Même en tant que Renault, je ne peux pas gagner un milliard de dollars. [Euro] investir chaque année. Je suis désolé, cela n’a pas de sens’. Je pense que le plafond des coûts est une bonne chose », explique Rossi. Le plafond budgétaire devrait aider Alpine à atteindre cet objectif, se rapprocher de l’élite.

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