Les voitures sont actuellement bloquées dans le parc ferme après la première séance du vendredi, et doivent donc courir les deux séances de qualification, le sprint et l’épreuve principale avec les mêmes réglages, à moins que les équipes n’optent pour des changements qui obligent le pilote à partir de la pitlane.
A Spa, Russell et son coéquipier chez Mercedes, Lewis Hamilton, ont utilisé des niveaux d’appuis différents dès le début du week-end.
Avec le mauvais temps qui a compromis la course du vendredi, ils sont restés sur leurs choix initiaux tout au long du week-end, alors qu’au cours d’un week-end normal de Grand Prix, ils auraient probablement convergé.
« Cela peut être un véritable défi », a déclaré Russell à propos du format actuel. « Je n’aime toujours pas le fait que l’on ne soit pas autorisé à modifier les réglages de la voiture après la FP1.
« Je pense que cela crée une inconnue pour le sport, ce qui peut être excitant.
« Mais c’est comme si on donnait sa raquette à un joueur de tennis une heure avant la finale de Wimbledon et qu’on lui disait simplement : voilà ce que tu as, prends ça et vas-y. Et ce, sans entraînement préalable.
« Ce n’est pas vraiment la façon dont les autres sports fonctionnent. Je comprends pourquoi nous le faisons. Mais ce serait bien de faire des changements à un certain moment du week-end.
George Russell, Mercedes-AMG
Photo par : Sam Bloxham / Motorsport Images
Entre-temps, Russell a salué la pause estivale d’août de la F1 comme une chance pour les personnes impliquées dans ce sport « brutal » de prendre du temps et de se ressourcer.
« Je pense que la pause estivale est une excellente chose pour tout le monde dans ce sport », a-t-il déclaré. « Je pense que nous sommes tous très motivés et déterminés, et je pense que chacun d’entre nous se sent un peu comme un guerrier et veut simplement aller jusqu’au bout.
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« Mais je pense que tout le monde reconnaît l’impact d’une pause de deux semaines. Cela permet de se remettre à zéro et de rajeunir, mais aussi d’avoir de nouvelles idées sur la façon de s’améliorer. Je suis heureux de voir que notre sport en bénéficie.
« Et je pense qu’il y a des discussions à ce sujet pour l’hiver également. C’est évidemment plus pour les ingénieurs et les concepteurs à l’usine. C’est un sport brutal, incroyablement intense. Je pense que ce serait probablement un bon ajout.
