(RacingNews.fr) – Le nouveau format de la Formule 2 pour la saison 2021 crée beaucoup d’excitation, surtout sur un circuit comme Bakou. C’est en tout cas l’avis du jeune Christian Lundgaard, qui estime que l’inversion des positions sur la grille de départ et les trois manches d’un week-end de course conviendraient parfaitement au circuit rapide d’Azerbaïdjan.
© Motorsport Images
Lundgaard a de grands espoirs pour la course de Bakou
Zoom
« En raison des caractéristiques de la piste et de la course, il est possible ici de partir de la dixième place et de gagner quand même », a déclaré le pilote ART. « Le nouveau concept est fait pour cette piste. » Il a déclaré que peu de choses avaient changé par rapport à l’année dernière dans les courses de Bahreïn et de Monaco, bien que l’ordre soit inversé dans la première et la deuxième course de sprint. À Bakou, cependant, le nouveau format devrait fonctionner beaucoup mieux.
« Vous pouvez aller de l’avant et finir premier ou deuxième en qualification. Ensuite, lors de la première course, vous partez de la neuvième ou de la dixième place, mais vous pouvez toujours être en course pour la victoire », a poursuivi le jeune homme de 19 ans. « Ce circuit vous permet de partir de la dixième place et de gagner quand même. Sur les autres circuits, nous verrons encore si le nouveau format est vraiment meilleur. »
Lundgaard est douzième au classement général avant le week-end de course à Bakou. Il a 52 points de moins à son actif que Guayu Zhou, qui occupe la première place. L’année dernière, il a décroché une solide septième place au classement général, ce qui explique qu’il n’ait pas encore enterré ses chances de titre. Pour cela, le Danois devra marquer beaucoup plus de points qu’il ne l’a fait à Bahreïn et à Monaco.
Galerie de photos : Tous les champions de Formule 2/GP2 depuis 2005
Mais le nouveau format joue-t-il un rôle de soutien dans ce domaine ? Selon Lundgaard, les courses sont maintenant beaucoup plus une loterie, avec l’ordre de départ inversé pour les deux courses de sprint. « Mais je dois encore faire de mon mieux et Bakou est un bon circuit pour cela », se montre combatif Lundgaard. « Il reste encore six week-ends de course et tout peut arriver ».
Roy Nissany, pilote DAMS et pilote d’essai Williams, est d’accord avec Lundgaard : « À Monaco, c’était comme un cadeau : vous vous qualifiez à la dixième place et soudain vous êtes en pole. Ensuite, il suffit de garder la voiture sur la piste. Ce n’est pas la course la plus pure que l’on puisse espérer. Mais ici, à Bakou, ça devient vraiment intéressant. »
Il pense que les courses de sprint seront différentes de la course principale de dimanche, où l’ordre de qualification déterminera la grille de départ. « Il est évident que le format n’est pas conçu pour avoir un avantage dans la course principale », dit-il. « Ce sera intéressant cependant. Seules les races peuvent nous donner une réponse claire. »
