La Formule E va voter sur les modifications des voitures de sécurité après la farce de Valence.

La Formule E va voter sur les modifications des voitures de sécurité après la farce de Valence.

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La Formule E va voter sur les modifications des voitures de sécurité après la farce de Valence.

Lors de la réunion de juin 2019 du Conseil mondial du sport automobile de la FIA, la série a introduit un amendement qui signifie que pour chaque minute passée sous voiture de sécurité ou sous conditions jaunes sur tout le parcours, 1kWh peut être déduit du total d’énergie utilisable de la course, soit 52kWh.

Cette mesure fait suite à la pression exercée par les constructeurs pour que les interruptions de course, qui permettent aux pilotes d’économiser de l’énergie, ne conduisent pas à des courses de sprint à plat.

Comme l’a expliqué le directeur mondial du sport automobile de Nissan, Tommaso Volpe, à Autosport : « La gestion de l’énergie est un facteur clé de différenciation des performances.

« C’est là que nous générons une partie de la propriété intellectuelle la plus précieuse pour notre activité principale. »

Cependant, un total de 19 kWh a été retiré par la FIA lors de la course d’ouverture de Valence, ce qui s’est traduit par le fait que seuls neuf des 24 pilotes ont terminé, tandis que beaucoup ont ralenti pour tenter d’atteindre l’arrivée lorsque la course a duré un tour de plus que prévu.

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Pour y remédier, l’association des équipes et des constructeurs de Formule E est en pourparlers avec les équipes, le championnat et l’organe directeur pour modifier la façon dont ces réductions en course sont effectuées.

Autosport comprend que les options actuellement proposées sont de déduire moins d’énergie par période neutralisée, de ne pas faire de réduction pendant une voiture de sécurité déployée dans les 10 dernières minutes ou de mettre en pause le chronomètre de course de 45 minutes plus un tour pendant l’intervention et d’ajouter ce temps à la fin.

Antonio Felix Da Costa, DS Techeetah, DS E-Tense FE21, Sebastien Buemi, Nissan e.Dams, Nissan IMO2, Rene Rast, Audi Sport ABT Schaeffler, Audi e-tron FE07, Sergio Sette Camara, Dragon Penske Autosport, Penske EV-5, Pascal Wehrlein, Porsche, Porsche 99X Electric, Edoardo Mortara, Venturi Racing, Silver Arrow 02, Robin Frijns, Envision Virgin Racing, Audi e-tron FE07, Stoffel Vandoorne, Mercedes-Benz EQ, EQ Silver Arrow 02, au départ.

Photo par : Alastair Staley / Motorsport Images

La solution gagnante, ainsi que les modifications du format des qualifications de groupe, seront ensuite votées pour la saison 2022 après la prochaine réunion du FIA WMSC à Paris le 15 octobre.

Volpe poursuit : « Tout le monde a sa propre opinion sur les différentes solutions.

« Nous allons nous convertir à ce que nous pensons être le meilleur compromis et la bonne chose est que, par rapport à d’autres sports, nous discutons vraiment ouvertement entre les équipes, la FIA et la FE ». [Operations]ce qui est très bien. »

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Cependant, Volpe – qui a dirigé l’implication d’Infiniti en Formule 1 – a déclaré que tout changement de règle ultérieur n’était pas une réponse directe aux événements controversés en Espagne mais plutôt pour renforcer l’importance de la gestion de l’énergie.

Il a déclaré : « La tâche principale n’est pas d’éviter ce qui s’est passé à Valence spécifiquement. Il s’agit d’éviter les courses à plat à la fin et de garder l’importance de la gestion de l’énergie.

« Ce qui s’est passé est très malheureux. Mais d’une certaine manière, c’était fonctionnel pour soulever la question ‘devrions-nous changer la règle ?’.

« La règle telle qu’elle est écrite n’est pas mauvaise en soi, mais nous devons envisager comment la gérer au cas où des choses comme Valence se reproduiraient.

« C’est juste que la règle s’est avérée être remise en question par une course spécifique qui n’est jamais arrivée auparavant. »

La FIA a également déduit 4kWh du total de la course qui pouvait être utilisé à Londres, suite aux simulations des équipes qui prévoyaient une course à plat.

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