L’ancien pilote junior de Red Bull et de Williams en Formule 1 est confronté à un avenir incertain dans le sport après avoir admis au début du mois qu’il a grillé ses chances d’atteindre son objectif ultime d’accéder à la F1.
Cependant, Ticktum a aidé sa cause en réalisant une performance sans faille dans des conditions humides difficiles pour remporter la seule course de F2 de samedi à l’Autodrom de Sochi.
Bien qu’heureux d’avoir remporté la course, il a décrit cette victoire comme douce-amère étant donné ses perspectives d’avenir. Mais le jeune homme de 22 ans a révélé après la course qu’il avait quelques options pour l’année prochaine et qu’il pensait avoir « trop à offrir » pour envisager de mettre fin à sa carrière de pilote.
« Gagner ne va pas faire de mal », a-t-il répondu lorsqu’on lui a demandé si cette victoire pouvait être opportune pour son avenir.
« Je ne sais pas vraiment quoi dire, pour être honnête. Ces dernières semaines, j’ai accepté le fait que je ne vais pas atteindre mon objectif.
« Je ne veux pas être déprimant mais c’est déprimant. La superlicence m’a été refusée il y a quelques années. J’ai fait des choses stupides en cours de route et je ne sais pas où je vais finir.
« J’ai toujours dit que si je n’arrivais pas en F1, je m’en irais et ferais autre chose, si je suis honnête, mais sans être arrogant, je pense que j’ai trop à offrir derrière le volant.
« J’ai quelques options mais ce n’est pas le meilleur moment. »
Lorsqu’on lui a demandé de préciser ses options pour 2022, il a ajouté : « Je ne peux pas dire exactement quoi que ce soit, mais toute personne ayant la moitié d’un cerveau saura qu’il s’agit d’IndyCar, de DTM, d’une autre année de F2 à peu près ou peut-être de Formule E ».
« Ce sont les options qui s’offrent à moi, donc ce sont les endroits où je vais chercher. »
Dan Ticktum, Carlin
Photo par : James Gasperotti / Motorsport Images
Après avoir remporté sa deuxième victoire de la saison en F2, Ticktum a admis que c’était l’une des courses les plus « effrayantes » qu’il ait jamais conduites, étant donné les conditions humides et la décision de courir avec des pneus slick.
« Plus j’y pense, plus je suis content de ne pas avoir fait de faux pas », a-t-il ajouté.
« C’était beaucoup sur le contrôle de la voiture et surtout avec les VSC quand les pneus se dégonflent un peu et que vous ne savez pas jusqu’où pousser.
« C’était probablement l’une des courses les plus effrayantes que je pense avoir faite. Je me souviens d’une course sur slicks sous la pluie en 2011 en karting que j’ai gagnée pour environ 12 secondes.
« Au début de la course, il n’y avait pas une ligne sèche complète et surtout en étant la voiture de tête, il y avait beaucoup de choses à penser.
« C’est agréable, il n’y a aucun doute là-dessus. Évidemment, tout pilote de course, quelle que soit la catégorie, veut gagner. Même si c’est agréable de gagner ce jour-là, cela ne signifie pas grand-chose car je ne sais pas où je serai l’année prochaine. Je suis heureux d’avoir gagné, mais c’est doux-amer ».
