(RacingNews.fr) – Il y a un peu plus de neuf ans, Casey Stoner disputait sa dernière course de MotoGP. A 36 ans, l’Australien ne pense plus à un retour.
De toute façon, la participation aux courses n’a jamais tellement attiré Stoner. La gestion des pneus et de la quantité de carburant à disposition privait Stoner de son plaisir. En revanche, le double champion de MotoGP prenait beaucoup de plaisir à participer aux qualifications.
« Les qualifications sont probablement le seul moment où j’ai l’impression de vouloir piloter à nouveau », avoue Stoner. « Pour être honnête, je n’ai jamais vraiment apprécié le jour de la course. Parfois, c’était bien quand tout se passait comme prévu. Mais quand on roule à la limite, les erreurs sont vite commises et j’avais toujours cela en tête. Je ne voulais pas faire d’erreurs ».
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Casey Stoner a décroché 43 pôles dans sa carrière en MotoGP Zoom
« Je n’ai pas le désir ni la volonté de reprendre la course. Mais j’ai apprécié les entraînements et les qualifications durant les week-ends », rapporte Stoner, qui précise : « En tout cas, les essais ne m’ont pas amusé ».
Aller à la limite lors des qualifications était pour Stoner la meilleure des sensations. « J’ai pris du plaisir à rouler le plus fort possible pendant un ou deux tours. J’étais plus enthousiaste à l’idée de pouvoir tout faire en un seul tour. Je préférais ça à gagner une course », a déclaré Stoner.
« En course, il faut toujours garder un œil sur les pneus et le carburant. On contrôle alors ces choses. Si vous attaquez le plus fort possible et que vous tombez, vous avez l’air d’un imbécile », sait Stoner, qui a fait l’expérience de chuter lors du tour de chauffe.
Son rival de longue date Jorge Lorenzo est resté durablement gravé dans la mémoire de Stoner. Avec ses premiers tours agressifs et ses tours constamment rapides par la suite, l’Espagnol a gagné l’estime de Stoner. « J’ai toujours eu beaucoup de respect pour Jorge. Il était toujours capable d’enchaîner les tours rapides », s’étonne Stoner.
« Cela me fait plaisir d’observer la domination », explique l’Australien. « Les gens voient les choses différemment et souhaitent des duels. Mais quand un pilote peut dominer, j’ai beaucoup plus de respect pour lui. Je préfère voir cela plutôt qu’un pilote qui sort un tour rapide et qui n’est ensuite pas constant en course ».
