(RacingNews.fr) – Le caractère de la Ducati Desmosedici a beaucoup évolué au cours des dernières années. Surtout dans les premières années, la moto MotoGP de Ducati était une bête sauvage avec une puissance moteur brute qui exigeait tout de ses pilotes. Au fil des années, Ducati est parvenu à rendre l’ensemble plus facile à conduire.
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Evolution de la Ducati Desmosedici : Meilleure accélération, mais plus de domination en vitesse de pointe
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Les innovations en matière d’aérodynamique et une stratégie électronique bien pensée ont contribué à rendre la Desmosedici plus conviviale. Avec succès : Ducati compte actuellement cinq pilotes dans le top 6 du classement des pilotes.
Au cours des dernières années, Ducati a sacrifié certains points forts, comme l’avantage de la vitesse de pointe. Un coup d’œil sur les vitesses de pointe prouve que Ducati n’est plus clairement en tête. Sur la longue ligne droite du circuit d’Austin (USA), Aprilia et KTM ont fait jeu égal avec Ducati.
Cela est dû à l’appui élevé qui augmente la résistance de l’air, surtout à haute vitesse, et qui a donc un effet négatif sur la vitesse de pointe. Mais le compte semble tout de même bon pour Ducati.
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Luca Marini dispute sa troisième saison de MotoGP avec Ducati Zoom
« Les vitesses de pointe sont plus proches les unes des autres. Mais cela est dû à l’aérodynamique », explique Luca Marini. « Nous avons beaucoup d’ailerons sur la moto. Cela nous permet de mieux accélérer que les autres. Mais à la fin de la ligne droite, la moto n’accélère plus aussi fortement. C’est un peu comme en Formule 1 ».
« Sans les ailerons, nous aurions certainement plus de vitesse de pointe. En revanche, nous perdrions probablement plus à l’accélération », rumine Luca Marini, qui estime que le package aéro actuel est le compromis parfait pour réaliser de bons temps au tour.
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Luca Marini pilote une Desmosedici 2022 et est actuellement sixième du championnat du monde Zoom
« En ce qui concerne les temps au tour, je pense que nous avons le package optimal pour le moment. Mais il n’est plus aussi facile de dépasser les autres motos. En Argentine, par exemple, j’ai vu beaucoup de dépassements en sortie de virage et non en fin de ligne droite. Les pilotes dépassaient directement après avoir redressé la moto », analyse l’Italien.
« C’était différent avant », remarque Luca Marini, qui compare la situation actuelle à celle de l’époque d’Andrea Dovizioso sur la Ducati : « Je me souviens que ‘Dovi’ ne dépassait ses adversaires qu’en cinquième ou sixième vitesse. A l’époque, il avait un plus grand excédent de vitesse et pouvait dépasser plus facilement. Maintenant, c’est différent. Nous gagnons du temps à d’autres endroits ».
