(RacingNews.fr) – Avec Andrea Dovizioso et Darryn Binder, le team RNF-Yamaha a récolté 14 points en championnat du monde lors des sept premières courses de la saison MotoGP 2022. L’écurie battant pavillon malaisien se retrouve ainsi à l’avant-dernière place du classement par équipe, devant Tech-3-KTM.
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Razlan Razali aurait espéré mieux de sa saison jusqu’à présent
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D’un point de vue purement formel, RNF est une nouvelle écurie issue de l’équipe Petronas. Lorsque la compagnie pétrolière a annoncé l’été dernier qu’elle mettait fin à son sponsoring, Razlan Razali a dû créer une nouvelle équipe et la réorganiser.
« Je pense qu’il est juste de dire que nous sommes une nouvelle équipe. Cela a été un défi pour moi de créer cette deuxième équipe MotoGP, car j’ai eu peu de temps », a déclaré Razali à nos confrères italiens de ‘GPOne.com’. « Nous avons commencé en septembre ».
« En 2018, j’ai eu six mois pour tout organiser. C’était difficile, mais je suis heureuse que nous y soyons parvenus. Nous avons montré que nous en étions capables. Mais si c’était à refaire – je dirais non ».
C’est surtout en comparaison avec les deux premières années de Petronas que le bilan actuel est décevant. Au lieu de se battre pour les pole positions et les podiums, il s’agit actuellement de marquer les derniers points du championnat du monde.
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RNF-Yamaha généralement en dehors du top 10 Zoom
« Le problème, c’est que les trois premières années avec l’équipe précédente ont été trop fructueuses », pense Razali en évoquant les victoires de Fabio Quartararo et Franco Morbidelli. « Je voulais aussi être compétitif cette saison parce que je suis quelqu’un de compétitif ».
« Comme tout était nouveau, nous savions que nous devions baisser nos attentes. Mais nous ne pensions pas que ce serait aussi difficile. Nous voulons faire mieux. Il reste encore suffisamment de temps pour faire des changements. En tant qu’équipe satellite, nous nous battons avec VR46 et Tech 3 ».
Razali : il y a d’autres options que Yamaha
Comme Razali devait formellement reformer l’équipe RNF, seul un contrat d’un an a été signé avec Yamaha. C’est ce que prévoyaient les règles de conformité de la marque japonaise. RNF est la seule équipe satellite qui n’a pas encore de contrat pour 2023. LCR continuera avec Honda.
Avec le team manager Wilco Zeelenberg et l’équipier de Dovizioso Ramon Forcada, il y a par exemple deux personnes chez RNF qui ont un partenariat très long et étroit avec Yamaha. Est-ce pour cela que Razali va prolonger avec Yamaha ?
« Tout ce que je peux dire à ce sujet, c’est que nos relations avec Yamaha sont bonnes. J’espère qu’il en va de même pour eux. J’espère que nous leur avons montré ce que nous pouvons faire en tant qu’équipe. Mais dans le sport, parfois on gagne et parfois on perd ».
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La décision de créer une équipe satellite Aprilia devrait être prise prochainement Zoom
De manière générale, Razali préférerait se voir comme l’équipe junior d’un constructeur plutôt que comme une équipe satellite. Le fait qu’après Valentino Rossi, Andrea Dovizioso soit à nouveau une « ancienne star » pour l’équipe s’explique par plusieurs raisons. Le sponsor WithU avait également souhaité un Italien.
RNF pourrait-elle dire adieu à Yamaha et constituer par exemple à l’avenir la « Junior Team » d’Aprilia ? Le directeur du sport automobile d’Aprilia, Massimo Rivola, est très intéressé par l’idée d’équiper une deuxième équipe avec la RS-GP.
« Il est vrai que nous n’avons qu’un contrat d’un an avec Yamaha, mais nous avons le temps d’évaluer la situation. Nous avons aussi d’autres options. Il y a la possibilité de changer de marque, mais c’est difficile », déclare Razali à propos d’Aprilia.
« J’aimerais avoir un long partenariat avec Yamaha, comme celui que Poncharal a eu pendant plus de 20 ans. Ou comme Cecchinello l’a fait avec Honda. De cette manière, on roule ensemble avec le constructeur. On gagne et on perd ensemble ».
Dans le paddock, le sentiment général est que les jalons pour l’année prochaine doivent être posés d’ici la pause estivale en juillet. Cela concerne aussi bien le marché des pilotes qu’un éventuel changement de marque de RNF. Razali estime qu’on en saura plus « à Barcelone ».
