Les essais libres Superbike de vendredi à Donington Park n’ont pas été à la hauteur des espérances des pilotes. La pluie a marqué la journée. Mais si le matin il était possible de rouler, l’après-midi les conditions étaient bien pires. Lors de la FP2, certains pilotes ne sont pas entrés en piste ou ont été limités à 1-3 tours. Toprak Razgatlioglu en a fait cinq en début de séance, alors que la piste était encore en bon état, et a réalisé le meilleur temps. Au lieu de cela, lors de la première séance, il a terminé deuxième, à seulement 52 millièmes de Jonathan Rea.
Le pilote Yamaha compte beaucoup sur ce week-end pour renouer avec la victoire et reprendre des points au classement à Alvaro Bautista. Il a réalisé un triplé en 2022 et son objectif est de réitérer l’exploit. Ce ne sera pas facile, mais il est déterminé à réussir car il sait qu’en Angleterre, son rival Ducati pourrait être moins brillant que sur d’autres circuits.
Superbike Donington, Razgatlioglu veut battre Bautista et Rea
A la fin de la journée, Razgatlioglu a réitéré son désir d’obtenir de bons résultats lors de cette manche du Superbike à Donington Park : « …Je me donne à 100% car j’aime ce circuit et l’année dernière, j’ai remporté trois victoires. Pourquoi ne pas recommencer cette année ? Il semble que Jonny soit également très fort et j’espère que nous nous battrons comme nous l’avons fait dans le passé, il y aura beaucoup de fans qui nous regarderont et ils veulent voir de bonnes courses. Cette année, les fans et moi-même commençons à nous ennuyer, alors nous espérons nous amuser et courir sur une piste sèche.« .
Aujourd’hui, Bautista n’a pas forcé, il a terminé septième en FP1 et n’a fait qu’un tour en FP2. Toprak a commenté : « Alvaro est normalement rapide, mais en tant que leader du championnat, il n’a pas pris de risques aujourd’hui et a roulé calmement. Il avait peur de chuter. S’il se blesse, il risque de perdre le championnat. C’est normal. Quoi qu’il en soit, je pense qu’il sera fort en course.« .
Le pilote Yamaha comprend parfaitement l’approche de l’Espagnol, qui ne veut pas prendre de risques inutiles. Il est en position de gérer et n’a pas la pression de la victoire, contrairement à Razgatlioglu.
Photo : Silvio Tosseghini
