Calvaruso (Brevo Evotech) : "Le PreMoto3 actuel regorge de joyaux techniques".

Calvaruso (Brevo Evotech) : « Le PreMoto3 actuel regorge de joyaux techniques ».

Paddock


L’annonce de la révolution du PreMoto3 ne pouvait manquer de susciter une certaine déception parmi les initiés. Brevo Evotech (nous vous avons raconté son histoire ici) est l’un des constructeurs qui devra changer ses plans pour la saison prochaine. Biagio Calvaruso, la « partie Evotech », n’a pas caché sa déception face à cette étape de la CIV. Nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec lui à Imola lors de la dernière manche du championnat italien : Calvaruso a analysé les points positifs et négatifs de ce changement, mais a également expliqué les projets futurs de Brevo Evotech.

PreMoto3 et la révolution de 2024

Il y a toujours des avantages et des inconvénients Biagio Calvaruso a déclaré à Corsedimoto. « Le pour et le contre, c’est que nous parlons d’un moteur de course, au niveau de livraison certainement plus proche des motos du Championnat du Monde. C’est une moto avec plus de puissance, mais en termes de performance, nous sommes alignés. Et ce n’est pas tout. « C’est un petit vélo, donc les enfants s’adaptent bien. Cependant, lorsque vous avez des jeunes de 13-14 ans qui mesurent plus de 1,80 m… Ils ne sont pas à l’aise sur ce vélo et sont donc un peu plus désavantagés. Mais il y a aussi des inconvénients. « Le coût de la révision du moteur est beaucoup plus élevé. explique Calvaruso. « Si l’on regarde les chiffres, avec 1 000 euros, vous révisez le moteur de notre moto, en termes de pièces, alors que chez HRC, vous achetez à peine le piston, donc tout le reste va en conséquence. »

Ensuite, toute l’évolution technique observée au fil des ans en PreMoto3 s’arrête, y compris le travail de Brevo Evotech. « Nous sommes désolés car c’est une des plus belles catégories de la CIV : elle est variée, il y a beaucoup de constructeurs, il y a de la concurrence même entre nous pour faire la moto la plus performante. Sur le plan technique, ce sont des petits bijoux, des motos préparatoires pour aller en Moto3. » Et la Honda qui arrive ? C’est une « vieille » moto avec un châssis bon marché. On ne peut rien y faire : la suspension est comme ça, l’angle de braquage est comme ça. Celui qui s’habitue à la piloter reste devant. Pour Calvaruso, cependant, ce dernier aspect n’est pas totalement négatif. « On peut y voir le pilote ».