Pecco Bagnaia, au combat, on est sauvé par l'instinct et non par la raison.

Pecco Bagnaia, au combat, on est sauvé par l’instinct et non par la raison.

Paddock


Giuliano Pugolotti, journaliste et écrivain, est l’une des personnalités les plus connues de l’histoire de l’Europe. coureur Les Italiens des déserts. Il a couru des centaines de kilomètres, seul, dans les situations les plus extrêmes. Il a traversé des lieux légendaires : de l’Atacama au Gobi, du Wadi Rum au Svalbard.

Originaire de Parme, âgé de 62 ans, Giuliano aime la moto sous toutes ses formes. Il est un lecteur assidu de Corsedimoto et nous envoie parfois ses réflexions et considérations. Qui ne sont jamais anodines, car Pugolotti est un grand observateur des hommes et des sportifs. En commençant par lui-même. Car se lancer dans un ultra-marathon, sans savoir comment votre corps va réagir, et à quelles épreuves l’environnement va vous contraindre, c’est un peu comme tenter de remporter le championnat du monde de MotoGP. Un voyage épuisant et plein d’adrénaline vers l’inconnu.

Dimanche, Giuliano a été frappé par l’erreur de Pecco Bagnaia et nous a envoyé ces réflexions, que nous partageons avec vous lecteurs.

« En juin, il y avait quatre-vingt-onze points d’écart avec Fabio Quartararo et le championnat du monde de Pecco Bagnaia semblait fermé. Depuis lors, sans pression, Bagnaia a commencé à gagner en rafale. » explique Giuliano Pugolotti. « Je l’avais prédit. Maintenant que le championnat du monde est à nouveau ouvert, la pression est toujours présente et Bagnaia recommence à faire les mêmes erreurs. En tant qu’athlète, il donne tout ce qu’il a et on ne peut pas lui en demander plus. Il n’a tout simplement pas l’indifférence du champion ni même la vision. Vous pouvez construire tout ce que vous voulez, mais lorsque vous êtes au combat, c’est l’instinct qui vous sauve, pas la raison. Vous n’avez pas le temps de raisonner. Vous devez décider sans réfléchir.« 

« Cavalier fort techniquement, mais pas assez. Au Japon, son coéquipier avec la même moto et les mêmes pneus a donné un écart abyssal au second. Donc le vélo est là. L’équipe est là. Le cavalier ? Le sportif est fondamentalement un laboratoire vivant. Il traite et se façonne en fonction de situations que les personnes qui ne participent pas à des compétitions ne peuvent pas connaître. C’est pourquoi il est fascinant et beau de les suivre. Je ne suis pas un fan. J’aime tous les pilotes et il est intéressant de voir les indices qui les rendent reconnaissables.



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