Le MotoGP revient à Phillip Island, un circuit qui n’est pas particulièrement apprécié par nos pilotes. Les podiums sont certes arrivés au fil des ans, mais en ce qui concerne les victoires… Il n’y a qu’en MotoGP que nous enregistrons des résultats significatifs, alors qu’en Moto2 et Moto3 le bilan est résolument négatif. Dans la classe moyenne en particulier, il n’y a pas encore eu de tricolore sur la première marche du podium. Dans la catégorie inférieure, il n’y en a eu qu’un seul, et c’était lors du dernier GP en Australie, sur une piste très exigeante. Vietti et Arbolino pourront-ils rompre le charme en Moto2 ? Dennis Foggia reportera-t-il la célébration de l’arc-en-ciel de Guevara ? En attendant, passons en revue les gagnants avant la pause forcée.
Moto2, les Italiens ne brillent pas
L’hymne de Mameli a été entendu plusieurs fois, mais seulement lorsque la catégorie intermédiaire était la défunte 250cc. Ce fut Luca Cadalora, Max Biaggi, Valentino Rossi, Marco Melandri, Roberto Rolfo et enfin Marco Simoncelli. Depuis qu’ils sont passés en Moto2 en 2010, aucun Italien n’a triomphé à nouveau sur le mythique mais hostile circuit de Phillip Island. Alex De Angelis, grand vainqueur des deux premières éditions de la nouvelle catégorie, est originaire de Saint-Marin ! Par la suite, tous les pilotes du MotoGP, sauf un, ont triomphé : Pol Espargaró (deux fois), Maverick Viñales, Alex Rins, le retraité Thomas Lüthi, Miguel Oliveira, Brad Binder (deux fois). Les Italiens se contentent de quelques podiums sporadiques, comme le P3 de Andrea Iannone en 2010 et Lorenzo Baldassarri en 2015. Le meilleur résultat a été la 2e place en Franco Morbidelli en 2016, 3e l’année suivante : il était le dernier Italien sur le podium Moto2 à Phillip Island.
Moto3, un seul a réussi
La nouvelle catégorie, héritière de la 125cc historique, n’est pas trop favorable à la nôtre. En fait, les succès sont surtout venus du mythique huitième de litre avec Loris Capirossi, Marco Melandri, Andrea Ballerini et Andrea Dovizioso. La nouvelle classe mineure s’est ouverte sous le signe de Sandro Cortese, qui malgré son nom est de nationalité allemande, puis s’est poursuivie avec Alex Rins, le favori local Jack Miller, Miguel Oliveira, Brad Binder, Joan Mir et Albert Arenas. Dans cette période, nous enregistrons une 2ème place avec Andrea Locatelli en 2016, P2 et P3 en 2018 grâce à Fabio Di Giannantonio e Celestino Vietti. La seule joie italienne sur le circuit australien remonte à 2019. Lorenzo Dalla Porta a devancé les Espagnols Ramírez et Arenas de quelques centièmes, remportant la seule victoire en Moto3 jusqu’à présent sur le circuit de Melbourne.
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Photo : motogp.com
