Pourquoi la RSV4 de 1100 cm3 n'est pas autorisée à participer au championnat du monde Superbike

Pourquoi la RSV4 de 1100 cm3 n’est pas autorisée à participer au championnat du monde Superbike

SBK


(RacingNews.fr) – Avec la RSV4, Aprilia a connu quelques succès en Championnat du monde Superbike. Max Biaggi a remporté le championnat en 2010 et 2012. Sylvain Guintoli a remporté le titre de champion du monde lors de la saison 2014. Mais ensuite, Aprilia s’est entièrement concentré sur le projet MotoGP et a négligé le développement de la RSV4. La dernière fois que l’on a vu la superbike V4 de Noale dans le peloton, c’était lors de la saison 2018. La version la plus récente, avec son moteur de 1.100, n’est pas autorisée à prendre le départ.

Aprilia RSV4

Aprilia RSV4 : La cylindrée de la version actuelle n’est pas conforme au règlement WSBK

Zoom

Nous avons demandé à Scott Smart, directeur technique de la FIM, si les responsables du WSBK accepteraient d’adapter le règlement du championnat du monde Superbike pour inciter Aprilia à revenir. « Je ne peux pas l’imaginer », précise sans détour le Britannique dans un entretien avec ‘RacingNews.fr’.

Smart justifie : « Il y a un certain nombre de constructeurs qui soutiennent pleinement le championnat. Ces cinq constructeurs se débrouillent entre eux sur les circuits. Il faudrait obtenir l’accord de ces cinq constructeurs pour créer une catégorie avec une balance des performances ».

Max Biaggi

Champion du monde 2010 et 2012 : Max Biaggi sur l’Aprilia RSV4 Zoom

« Si nous créons une classe Balance of Performance, cela conduit à l’impossibilité de développer les moteurs », explique Smart. « C’est ce que nous avons fait dans le championnat du monde Supersport 300 et maintenant dans le championnat du monde Supersport. Les constructeurs ne peuvent alors plus développer leurs motos ».

« Mais nous avons besoin d’une catégorie où les constructeurs peuvent démontrer leurs capacités techniques et où les ingénieurs peuvent repousser leurs limites », clarifie le directeur technique de la FIM.


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Actuellement, les Superbikes de Yamaha, Ducati, Kawasaki, BMW et Honda ne sont limitées que par leurs vitesses de rotation. Celles-ci s’orientent vers les versions de série et doivent assurer l’égalité des chances.

« Avec les limites de régime, nous avons déjà une balance des performances. Mais c’est la règle d’équilibre la plus minimale que l’on puisse imaginer. Les constructeurs peuvent continuer à développer leurs motos et à travailler sur le logiciel et le châssis. Il y a de nombreux domaines dans lesquels il est possible de travailler en Championnat du monde Superbike », décrit Smart, rejetant ainsi l’idée d’Aprilia.

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