(RacingNews.fr) – Les équipes à une voiture seront-elles interdites en DTM à partir de 2023 ? Selon des informations de ‘RacingNews.fr’, l’organisation faîtière du DTM, l’ITR, prévoit de n’autoriser que les équipes à deux bolides à partir de la saison prochaine.
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L’équipe Bernhard, promue de Preining, ne devrait plus courir sous cette forme en 2023
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De ce fait, des équipes comme l’équipe Porsche de Timo Bernhard, mais qui prévoit de toute façon d’utiliser une deuxième voiture à partir de 2023, l’équipe Audi Attempto et également l’équipe Mercedes-AMG Mücke ne pourraient plus s’aligner dans leur forme actuelle la saison prochaine.
Mais ce n’est pas tout : des équipes comme Abt ou l’équipe Mercedes-AMG Winward, qui utilisent actuellement trois voitures, devraient elles aussi changer leurs plans et engager soit deux, soit quatre voitures.
Le manque de place dans les stands comme raison principale
En effet, en raison de la répartition des places d’arrêt au stand, les écuries forment déjà en DTM des équipes artificielles de deux personnes qui se partagent une installation d’arrêt au stand : Chez Abt, par exemple, Kelvin van der Linde et Ricardo Feller sont Abt Sportsline, tandis que Rene Rast a été inscrit seul comme Team Abt (voir Aperçu des pilotes et des équipes 2022).
Mais quelle est la cause de ce changement envisagé, qui est actuellement encore à l’étude ? Il y a surtout des raisons logistiques. En effet, sur des circuits comme le Lausitzring, on a atteint cette saison les limites de la longueur des boxes avec une grille de départ de près de 30 voitures. Chaque équipe ne disposait donc que de 9,1 mètres pour s’arrêter – et il y a même eu des accidents.
Cela s’expliquait aussi par le fait qu’une équipe à une seule voiture occupait tout un espace pour l’arrêt au stand, alors que les équipes à deux voitures le partageaient, ce qui permettait d’utiliser l’espace plus efficacement à nombre égal.
L’avantage stratégique des équipes à une voiture serait compensé
Le règlement aurait également une autre utilité : Actuellement, lors d’une phase de safety-car et sous le régime du full-course yellow, seul un pilote d’une équipe peut effectuer son arrêt obligatoire par tour. Cette mesure vise à éviter une situation chaotique dans la voie des stands.
Mais cela donne un net avantage aux équipes n’ayant qu’une seule voiture, car celles qui s’arrêtent immédiatement après la neutralisation de la course gagnent beaucoup de temps, surtout lors d’une phase de safety-car, car les autres pilotes doivent effectuer un tour à un rythme de flâneur.
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Les équipes disposant de deux voitures doivent en revanche « sacrifier » un pilote, comme ce fut le cas de Schubert avec Philipp Eng au Nürburgring. (« Injuste pour la moitié du peloton » : la règle des arrêts aux stands du DTM suscite le mécontentement)qui se retrouve ainsi loin derrière et n’a plus guère de chances sans avoir lui-même fait quelque chose de mal. Mais on ne sait pas encore à quoi ressemblera le règlement sportif pour 2023 et quelle sera la réglementation exacte en cas de phase de safety-car.
Le DTM risque-t-il de perdre sa grande grille de départ ?
L’inconvénient d’une interdiction des équipes à une voiture serait que certaines équipes ne pourraient peut-être pas se permettre d’avoir une deuxième voiture et seraient donc exclues du DTM. Et ce, tant qu’il n’existe pas de moyen pour qu’une équipe à trois voitures s’associe éventuellement à une équipe à une voiture et que deux voitures se partagent une place d’arrêt au stand.
L’ITR semble toutefois être serein à ce sujet. Le patron du DTM, Gerhard Berger, se dit confiant quant à la possibilité de présenter un grand plateau DTM en 2023. On veut même introduire une limite de participation de 26 à 28 voitures, afin d’avoir encore un peu d’air pour d’éventuelles participations d’invités.
